ARTISTE DU MOIS DE SEPTEMBRE

Karine Kitsch
Tremblay

Québec

Comment as-tu découvert le collage?

J’ai découvert le collage à l’adolescence avec les albums de musique punk. Le style y était omniprésent et j’adorais son coté marginal et artisanal.
Je m’essayais parfois à créer de petits collages, mais rien de sérieux. J’ai mis ça sur la glace pendant des années, ramassant par-ci et par-là des images,
des magazines etc… Plus tard, j’ai ajouté cet esthétique à mon travail comme tatoueuse et c’est un peu devenu ma marque de commerce. 

Étant obligatoirement confinée à la maison pendant la pandémie, j’ai décidé que c’était enfin le temps de me lancer dans le collage analogique en attendant de pouvoir retourner travailler.

Ce que tu aimes dans cette technique?

Ce que j’aime du collage analogue, c’est d’être capable de créer tout en étant limitée aux images à ma disposition. C’est un défi à chaque fois!

Pour le tatouage, j’aime qu’une œuvre sur la peau ressemble à une création sur papier, où les textures et styles se mélangent.

Comment décrirais-tu ton style? 

L’humain est au centre de chacune de mes créations, avec un message d’émancipation, parfois d’humour.

Où trouves-tu ton matériel, as-tu des magazines préférés?

Je suis toujours en train de fouiner dans les brocantes, collectionnant les vieux magazines.
Mes préférés sont ceux des années 50-60-70, destinés aux femmes au foyer. Pour moi ils sont une mine d’or d’inspiration!

Un conseil pour un artiste qui débute?

Pour une personne qui voudrait faire du collage, je dirais d’y aller instinctivement, de faire plein d’essais et de s’amuser! Et de faire bien gaffe si vous créez avec de vieux magazines: leur papier est souvent très fragile, un coup de ciseau maladroit peut ruiner une belle image!

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